Comme beaucoup de livres illustrés et de BD, ce roman illustré perd énormément à la publication au format poche et je ne saurais trop vous recommander de le lire dans le format original, chez Argyll. Parce que, avant même d’être romancière, Anouck Faure est une illustratrice déjà renommée et que plusieurs de ses illustrations figurent dans le livre.
Roman de féérie, sis dans un monde dont nous saurons seulement qu’il comporte des pays où vivent les humains et une partie du monde abandonnée aux démons, il est difficile de présenter le livre sans gâcher les nombreux retournements de l’histoire. Mais l’essentiel est la découverte de la ville de Roche-Étoile, merveille architecturale bâtie à la frontière du pays des démons, sur un lac créé par un météore qui a percuté le monde. Ville sainte de la déesse sans visage, Roche- Étoile a été réduite à l’état de nécropole depuis que les eaux du lac sont devenues noires et empoisonnées.
Sept ans après le drame, le narrateur, archiviste d’un royaume voisin, se rend dans la ville afin de reconstituer l’histoire de ses derniers jours. Il rencontre, dans la cité morte, des survivants, un mendiant, un forgeron, et une autre visiteuse, une chevaleresse qui, comme lui, veut trouver la princesse enfermée dans une tour… Peu à peu, les secrets de Roche-Étoile et ceux des différents personnages qui ne sont pas ce qu’ils semblent vont se révéler…
Un certain nombre des mystères de ce monde n’étant toutefois pas définitivement éclaircis, une suite de ce roman reste possible…
La cité diaphane, d’Anouck Faure, Pocket n°7390, 2025, 346 p., illustrations d’Anouck Faure, code 8B, ISBN 978-2-266-34585-9