Les mains vides, d’Elio Possoz

Un monde encore possible ?

Survivre dans le futur
Quelque part en France vers la fin du XXIe siècle, à un moment où le climat s’est déréglé, les gens essaient de survivre en coopérant. Le personnage principal a subi une déception amoureuse et quitte son village en pleine canicule (et visiblement il fait chaud). Il finit par rejoindre une « communa » où il rencontre des gens comme lui au fond qui cherchent à vivre en se soutenant les uns les autres. Le personnage décrit donc comment fonctionne cette « communa ». Mais cette dernière va-t-elle durer ?

Essai ou roman ?
Drôle de texte ! Les mains vides d’Elio Possoz ne se laisse pas facilement apprivoiser. Il décrit les rencontres, explique les chocs culturels que vit le personnage, en pleine dérive ou en pleine fuite, c’est selon. L’auteur cite expressément Les dépossédés d’Ursula Le Guin comme influence de sa novella et ça se sent. On a en tout cas l’impression que Possoz s’est beaucoup plus attaché à décrire un futur possible, socialement et culturellement, dans une veine utopique, au détriment cependant d’une véritable histoire. Et c’est dommage car sur le fond, il y a beaucoup d’idées intéressantes, dans la veine de ce que veut proposer la collection Eutopia de La Volte.

Elio Possoz, Les mains vides, La Volte « Eutopia », janvier 2025, ISBN 9782370492609, 304 pages, 12 €

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