Archives très personnelles, Le chat du bibliothécaire, de Miranda James

Charlie nage dans le bonheur : il est devenu grand-père, a retrouvé son poste aux archives et donne de temps à autre un coup de main à la bibliothèque. Hélas, cette tranquillité bien méritée est de courte durée… Coup sur coup, il fait la rencontre de Bill Delaney, un cousin éloigné, puis celle d’un écrivain spécialisé en true crime, qui lui révèle que Bill a un passé plus que trouble : vingt ans plus tôt, il a été le principal suspect lors d’un quadruple homicide, avant de disparaître. Alors pourquoi refaire surface maintenant ? Intrigué, et un poil alarmé, Charlie décide de mener l’enquête – accompagné de son fidèle Diesel, bien sûr !

En règle générale, j’aime bien les cosy mystery, mais je dois avouer que celui-ci ne m’a pas vraiment emballée.
Pas à cause de l’intrigue, que j’ai trouvée plutôt bien ficelée et sans chercher à s’appesantir sur les détails les plus glauques (alors qu’il y aurait eu de quoi, avec cette histoire de famille massacrée !).
Pas non plus à cause de l’écriture, fluide et jamais simpliste.

Non, ce qui m’a assez rapidement lassée et qui m’a rendu la lecture presque ennuyeuse, ce sont les longueurs. Chaque journée de Charlie est décrite en long en large et en travers, presque minute par minute. J’ai trouvé que cela noyait le propos sous un flot de détails inutiles et qui n’apportent rien, ni à l’histoire proprement dite ni à l’ambiance.

Il faut attendre d’être presque à 150 pages pour enfin savoir de quoi il s’agit vraiment.

C’est bien dommage car le duo Charlie/Diesel le Maine Coon fonctionne plutôt pas mal. Le personnage de Charlie est sympathique et son côté « Bisounours » change des héros torturés que l’on rencontre souvent.

La mayonnaise n’a pas pris pour moi, sans que cela retire de la valeur du roman.

Archives très personnelles, Le chat du bibliothécaire, de Miranda James, J’ai Lu éditions, traduction de Mareva Mae, ISBN 978-2290416983, 14,90€

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