Février 1888, le professeur Alexandre Lacassagne, pionnier de la médecine légale et de l’anthropologie criminelle, est appelé à Saint-Romain-au-Mont-d’Or, non loin de Lyon, après la brutale agression d’un vieil homme sans histoires à son domicile. Comme l’enquête policière piétine, Lacassagne, épaulé par son assistant atypique, Ange-Clément, va devoir concevoir un protocole expérimental inédit et révolutionnaire…
Deuxième opus des aventures d’Alexandre Lacassagne et de son apprenti assistant Ange-Clément Huin, L’affaire Echallier nous présente une fois encore une histoire vraie.
Histoire que j’ai d’ailleurs trouvée plus intéressante encore que la première, plus complète, plus détaillée, peut-être simplement parce qu’on dispose de plus d’informations que concernant l’affaire de l’île Barbe. Le fait qu’on en apprenne davantage sur Ange-Clément joue sûrement aussi un rôle dans cette préférence, puisque cela ajoute une dimension plus personnelle à ce roman, de l’ordre de l’empathie, et nous rend les personnages plus vivants tout en satisfaisant notre curiosité.
Cette deuxième histoire met en valeur les changements et l’évolution des moyens et des techniques d’investigation de la police et de la médecine légale. Les débuts de la scientifique sont évoqués avec la mention de l’utilisation des empreintes digitales et l’apparition de la science balistique.
Les rouages de la justice sont eux aussi abordés, tout comme l’existence de flics ripoux qui profitent de leur pouvoir, et notamment vis-à-vis des femmes.
Un roman peut-être plus général, qui aborde de nombreux sujets, très instructif une fois encore, et suivi, là aussi, d’un additif d’Amos Frappa, spécialiste du Pr Lacassagne, relatant l’affaire au plus près de la réalité.
Je remercie les éditions Folio policier pour ce service presse.
L’affaire Echallier : Surin d’apache, Stanislas Petrosky, Folio policier, 8.50 €