Un périple dans le Pacifique sur les traces d’une mystérieuse secte. Steve et Aldo se rencontrent sur les bancs de la faculté à Paris. Le premier est à moitié polynésien par sa mère, le second est un sudiste monté à Paris pour ses études. Alors que leur amitié se bâtit, Steve apprend que sa mère, sous l’influence d’une brusque « conversion », a tout abandonné pour repartir dans ses îles natales. Aussitôt, les deux amis sautent dans un avion direction Tahiti et entament un grand voyage sur les traces de Rauana, la mère de Steve…
La lecture est agréable : il s’agit d’un récit de voyage initiatique de deux très jeunes adultes. On goute un peu de l’esprit des îles.
Mais le titre est trop accrocheur ! Je m’explique : la buveuse d’âmes, on n’en connait pas grand-chose à la fin du périple. C’est un passage de 20 pages sur 200 et au final, à part une brève description d’une scène de folie sur une ile méconnue, le vide. Bref, on reste sur notre faim si on a été attiré par le titre et le côté « lutte contre une secte ».
J’ai lu en epub, et là aussi un souci. Il y a beaucoup de termes polynésiens qui font l’objet d’une note… de fin d’ouvrage. Donc on doit naviguer de la page où on est à la fin de l’ouvrage pour découvrir une seule note par page ! J’ai très vite abandonné l’exercice et je suis passée à côté de la compréhension complète…
Mal titré, réalisation e-pub compliquée, dommage.
La buveuse d’âmes, de Gilles Del Papas, M+ éditions