L’homme sans sommeil d’Antonio Lanzetta

Bruno, jeune orphelin de treize ans placé en établissement près de Salerne, subit les brimades et les agressions permanentes du père responsable des lieux. Il n’a que son ami Nino, victime de brûlures sévères, pour se confier et adoucir la dureté de son séjour. Durant l’été, il goutte enfin à un peu de liberté en étant choisi pour aller travailler chez une riche famille, les Aloia, qui vivent dans une immense demeure entourée d’étranges statues. Le propriétaire est un scientifique collectionneur de livres. Bruno fait aussi la connaissance d’une énigmatique jeune fille, Caterina, qui vit enfermée dans sa chambre et qui ne sort jamais. Bientôt, Bruno commence à être victime de cauchemars de plus en plus terribles mêlant son passé et semble-t-il celui de la maison, alors qu’une macabre découverte de corps jette un discrédit sur le propriétaire. Quels drames ont survenu dans cette bâtisse ?  Chacun semble posséder des secrets très lourds à révéler.

Je vais avoir du mal à chroniquer ce livre parce que j’ai eu beaucoup de mal à le lire. Je ne sais pas si ce n’était pas le bon moment, si je n’étais pas suffisamment concentré, mais je n’ai jamais totalement réussi à me plonger dans cette histoire très confuse, très longue et très lente, sauvée par le style de l’auteur qui écrit indiscutablement bien. Autant j’ai pu trouver la première partie émouvante, la vie de Bruno et de son copain Nino, leur arrivée chez les Aloia, autant au fur et à mesure de l’intrigue, j’ai fini par décrocher et je suis passé à côté.

L’auteur a été qualifié de Stephen King italien. J’avoue avoir toujours beaucoup de mal avec les comparaisons de la sorte, comme les estampillés nouveaux maîtres/rois/reines du thriller polar. Antonio Lanzetta a du style, c’est indéniable, mais je n’ai pas réussi à adhérer.

Je remercie les éditions Mera pour leur confiance

Antonio Lanzetta – L’homme sans sommeil – traduit par Anna Durand – Éditions Mera – janvier 2024, 19,90€/ 5,99€

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