Ces mensonges qui nous lient de Linwood Barclay

 » Ton papa n’est pas quelqu’un de bien. Ton papa a tué des gens, mon grand. « 
Tels sont les derniers mots prononcés par le père de Jack avant d’abandonner femme et enfant pour plonger dans l’anonymat du programme de protection des témoins.
Des années plus tard, Jack, devenu écrivain au succès mitigé, est recruté par les U.S. Marshals. Sa mission : rédiger des biographies pour ceux qui, comme son père, se retrouvent contraints de rejeter leur passé et de vivre sous une identité toute neuve, insoupçonnable.
Un signe du destin ! Car Jack cherche depuis toujours à reprendre contact avec son paternel. Mais comment faire quand tout a été mis en place pour le rendre introuvable ? Sans compter que Jack ne sait rien des méfaits de son père, ni de ses ennemis…

Linwood Barclay est réputé pour ses thrillers efficaces et page-turners. Ces mensonges qui nous lient ne fait pas mentir cette réputation. Construit avec une habileté diabolique, le roman nous entraîne à la suite de Jack dans une course contre la montre. Comme Jack, nous ne comprenons tout d’abord pas les tenants et aboutissants de ce qui se joue et nous nous laissons dévier sur des fausses pistes.

La grande originalité du roman, c’est cette idée de « biographe des témoins protégés », qui nous montre l’envers du décor et les difficultés que peuvent rencontrer ceux qui intègrent ce programme. Pas toujours des gentils, d’ailleurs, comme Jack va le découvrir.

J’avoue n’avoir vu venir aucun des retournements de situation, aucune des astuces trouvées par Linwood Barclay.

C’est le premier thriller de lui que je lis, je retenterai sûrement l’expérience. Ce n’est pas de la grande littérature et ça n’en a pas l’ambition. Le but est seulement de faire passer un bon moment au lecteur et le pari est réussi : on ne s’ennuie pas un instant.

Ces mensonges qui nous lient de Linwood Barclay (traduction Renaud Morin), chez Belfond Noir.

Laisser un commentaire