1970, Vietnam. Une balle dans la tête et James Hawkins n’est plus le même : il rêve la réalité. Il peut visiter les songes des autres et influencer leur cours.
C’est un enfer qui commence, la peur de dormir, jusqu’à ce qu’il rencontre un homme qui lui propose une place dans une aventure folle, loin en Alaska, sous la neige et dans l’oubli.
Mais s’il apprend à maîtriser son don, James ne voit pas qu’il dérange les limbes et que la réalité devra lui payer un tribut.
Les grands espaces blancs, j’adore. L’idée m’a semblé originale : le rêve contrôlé. J’ai adhéré à ¾ à l’ensemble. Le suspense est plutôt bien mené.
Mais par contre, la « vengeance des limbes », je dois reconnaître qu’après quelques chapitres, j’ai zappé jusqu’à l’avant-dernier. L’idée est tellement rabâchée tant en littérature, en cinéma qu’en série télé que c’est le point faible du livre. Et en fait après quelques lignes, on a aussi compris ce qui arrive. Si j’ai persisté quelques dizaines de pages, c’était dans l’espoir vain d’en voir un traitement plus original. Dommage, mais vu le succès de cette « invasion » dans les autres médias, cela va plaire à certains.
Les limbes par Olivier Bal, L’envol