Nous avions quitté Lorn dans l’incendie de la Tour. Mais c’est mal connaître l’Obscure qui l’habite et ne se laisse pas faire.
Il y a tellement de choses dans ce volume 2 que (tout) résumer est bien laborieux et un peu inutile car, sans lire le premier volume, vous seriez perdu. Et si vous avez accroché, vous suivrez Lorn. Si cet univers que l’on imagine proche des images de Game of Thrones ne vous a pas plu, la critique la plus dithyrambique ne vous y mènera pas.
J’ai remarqué que souvent, je n’aime pas les tomes 2, car ils me font l’effet d’être le moyen de poursuivre une trilogie qui aurait bien fonctionner en 2 volumes si ce n’est quelques détails. Ce serait mal connaître Pierre Pevel qui maîtrise l’art du suspense et des suspens. L’art de jouer avec l’attente du lecteur jusqu’au titre du volume que l’on interprète différemment en commençant et en finissant sa lecture. Ce « 2 » est une véritable aventure en soi, aussi passionnant que le « 1 » et qui laisse le mystère quasi-total sur le « 3 ».
Techniquement, c’est en plus un beau livre avec une couverture rigide, sobre mais attirante ce qui ajoute au plaisir du contenu.
L’héritier, Haut-Royaume T2 par Pierre Pevel, illustré par Didier Graffet, Bragelonne