Les flibustiers de la mer chimique, de Marguerite Imbert

Un roman picaresque et désespéré

Après la catastrophe, la flibuste !
Notre monde s’est effondré, les océans se sont acidifiés et les survivants… Disons qu’il n’y en a plus beaucoup. Une communauté survit à Rome, sous la férule de la Métareine, où vit Ismaël, un naturaliste. Il est capturé lors d’une mission par l’équipage d’un sous-marin, le Player Killer. Son capitaine, Jonathan, doit livrer Ismaël à la compagnie des limbes orientales. Mais il hésite, influencé par sa médic, une adolescente nommée Annaïg. Pendant ce temps, la communauté de Rome fait capturer Alba, une jeune graffeuse dont le cerveau contient une masse d’informations autrefois sur le net. Les deux histoires vont finir par se croiser et par nous révéler comment ce monde est né… et comment peut-être l’humanité pourra se sortir de ce mauvais pas.

Un roman original
Originellement paru chez Albin Michel, Les flibustiers de la mer chimique amuse par son constant va et vient entre les chapitres d’Ismaël et Alba, chacun à la première personne. Les longueurs existent mais l’intrigue surprend dans son dernier quart, lorsque les protagonistes comprennent comment le monde s’est effondré et quelles solutions sont possibles. Rien n’est tranché d’ailleurs à la fin, il pourrait y avoir une suite. Notons que ce livre a reçu le Grand prix de l’imaginaire en 2023 : à découvrir.

Marguerite Imbert, Les flibustiers de la mer chimique, Gallimard Folio SF, ISBN 9782073052247, septembre 2025, 528 pages, 10 euros

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