Ce roman, parut en 2012 aux éditions Points, constitue ma première incursion dans le monde de l’auteur britannique émigré aux Etats-Unis. J’y ai donc découvert son personnage fétiche, Jack Reacher, ancien major de la police militaire dont l’essentiel de l’existence consiste à traverser le pays d’Est en Ouest et du Nord au Sud, sans véritablement de but précis, là où l’envie l’emporte. Pas de valise, un vieux passeport, quelques billets, une brosse à dents. Reacher voyage léger. Et comme tout bon aventurier qui se respecte, ce colosse de plus de deux mètres a toujours le chic pour se fourrer dans des situations impossibles. À peine arrivé dans le petite ville de Despair dans le Colorado, il se fait expulser sans explication. Malgré les avertissements, de Vaughn, la policière de la ville voisine, Reacher n’est pas homme à se laisser dicter sa conduite. D’autant qu’une étrange usine très protégée par des militaires, et d’où sort un ballet de camions, a tout pour attirer son attention. Entre deux tasses de café noir, très chaud, l’ex-major décide d’enquêter.
Un style efficace, des personnages plutôt bien campés, beaucoup de retournement de situation, un personnage central plutôt taiseux, presque un anti héros, Lee Child a, sinon inventé, du moins poussé à l’extrême la quintessence du roman policier d’action. Un roman particulièrement facile et agréable à lire. Je suis devenu fan de Reacher.
Lee Child – L’espoir fait vivre – Traduction de Jean-François le Ruyet – Éditions Points – 2012 – 8,30€ – ISBN 978-2-7578-2651-5